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Bienvenue sur le Blog du CODE - Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques de la Diaspora Camerounaise
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24 juillet 2009

Echos de la mobilisation de la Diaspora contre Biya à Paris

La diaspora camerounaise proteste contre la venue de Paul Biya en France

Le président du Cameroun est en visite officielle dans l’Hexagone du 21 au 24 juillet

Des Camerounais et des Français d’origine africaine se sont rassemblés, mardi, près de l’Assemblée Nationale à Paris pour dénoncer la venue de Paul Biya, qui dirige le Cameroun sans partage depuis 1982. Une protestation entendue par quelques députés français venus à la rencontre du rassemblement. Reportage.

                       

 


       
Jeudi 23 juillet 2009, par Christelle Mensah

 

« Biya assassin, Sarkozy complice » ou encore « Sarkozy, l’ami des dictateurs africains ». Voici quelques-uns des messages inscrits sur les pancartes des manifestants, mardi 21 juillet, près de l’Assemblée Nationale à Paris. Sur la petite place du président Edouard Herriot, une quarantaine de personnes – des Camerounais, mais pas seulement – s’étaient massés là pour protester contre l’accueil réservé par la France au président camerounais Paul Biya. « C’est la même politique dictatoriale critiquée dans plusieurs pays d’Afrique. J’ai trouvé important de venir ici pour les soutenir », explique Claudine, professeur à la retraite d’origine togolaise. Selon le collectif des organisations démocratiques et patriotiques de la diaspora camerounaise (Code) qui a lancé l’appel à ce rassemblement, les Français ignorent souvent la répression qui sévit dans ce pays d’Afrique centrale.

« Les Français sont très peu informés sur la répression qui existe dans ce pays, mais ce n’est pas mon cas », assure Martine, 61 ans, retraitée et membre de l’association Survie. C’est justement pour informer que Moïse Essoh, secrétaire exécutif du Collectif des organisations démocratiques et patriotiques de la diaspora camerounaise (Code) s’époumone au mégaphone devant ses pairs. « En temps que chef d’Etat, il est tout naturel que Biya soit reçu. Par contre, nous voulons informer les Français qu’ils reçoivent un dictateur », explique t-il, en aparté. « Nous voulons expliquer aujourd’hui à tous qui est vraiment ce président, car souvent mes compatriotes craignent de s’exprimer par peur des représailles », ajoute le responsable du Code.

Un appel entendu par des politiques français

Le rassemblement est finalement assez discret, mais très efficace par le choix du lieu. Près du café-salon de thé Le Bourbon, Paul Dhaille, ancien député et élu local de Seine-Maritime, passe sans s’attarder. Interrogé, il donne son sentiment sur la manifestation : « Je constate que quelque soit les gouvernements de notre pays, les relations franco-africaines n’ont jamais changé ! Et la rupture que prônait Sarkozy n’était qu’un propos de campagne vite oublié », confie t-il. François Hollande va même plus loin. Interpellé dans la rue, l’ancien premier secrétaire du Parti Socialiste (PS) se rapproche de la place. Après une petite discussion, il promet de faire remonter les doléances du groupe à Jean-Marc Ayrault, président du groupe à l’Assemblée. Quelques minutes plus tard, Pierre Moscovici, député PS, leur assure à son tour de son soutien et égratigne le chef de l’Etat au passage. « Il y a une mauvaise tradition en France, celle de la Françafrique. Sarkozy a dit que cela était fini mais en réalité ça continue », estime t-il. Interrogé sur la limitation du nombre de mandat : « Ce n’est pas tant le nombre de mandats qui importe, même si je suis pour, que le fait que les élections soient libres et transparentes. » Pas sûr que Paul Biya l’entende de cette oreille.

La gouvernance selon Biya

L’actuel doyen de la Françafrique, après la disparition du gabonais Omar Bongo, poursuit sa visite officielle en France débutée ce mardi. La deuxième depuis l’élection de Nicolas Sarkozy. L’homme fort de Yaoundé a 76 ans, dont 27 à la tête de l’Etat. Ancien premier ministre, Paul Biya a pris le pouvoir en 1982 suite à la démission du président Ahidjo. Il a mené dès lors le pays sans partage.

Fin 2007, il a modifié la constitution afin d’ôter le verrou qui limite le nombre de mandats présidentiels. En Février 2008 au Cameroun, les manifestations protestant contre cette modification et les émeutes de la faim sont réprimées avec violence. Les autorités du pays font état d’un bilan de 40 morts tandis que l’Observatoire national des droits de l’homme (ONDH) estime que le nombre de victimes s’élève à au moins 139 personnes.

Eric Golf Kouatchou, journaliste camerounais, a couvert ces marches. Lors des événements, l’enregistrement de ce caméraman de Canal 2 a été détruit par des forces de l’ordre, alors qu’il filmait la police anti-émeute réprimant un attroupement. « Au Cameroun, on ne peut pas s’exprimer librement mais pour venir ici, c’est un policier qui m’a indiqué le chemin. C’est un signe de liberté qui n’existe pas au pays », raconte le jeune homme de 25 ans. Pour l’heure, le collectif tente de faire entendre son message aux députés français.

Une petite délégation s’éloigne vers l’Assemblée. Rendez-vous raté – la faute à la loi Hadopi actuellement à l’étude à l’Assemblée, selon un membre de la sécurité. Le groupe ne sera finalement reçu que le lendemain matin par trois députés socialistes et un attaché parlementaire. Le Code, lui, ne compte pas s’arrêter là. D’autres actions sont prévues, dont une manifestation devant l’hôtel Matignon, ce vendredi. Au même moment, il est prévu que le président Nicolas Sarkozy reçoive Paul Biya à l’Elysée.

http://www.afrik.com/article17217.html

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Les Camerounais de France protestent contre la visite du "dictateur" Biya

21.07.09 | 17h14

 

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Un collectif d'organisations de Camerounais vivant en France a dénoncé mardi l'accueil réservé par Paris au président Paul Biya, en visite officielle de quatre jours, estimant qu'il s'agit d'une "prime accordée à la dictature et l'impunité".
Au pouvoir depuis 1982, "Paul Biya est le nouveau doyen de la Françafrique depuis la mort du dictateur Bongo", a déclaré lors d'une conférence de presse Moïse Essoh, secrétaire exécutif du Collectif des organisations démocratiques et patriotiques de la diaspora camerounaise (Code).

"Lorsque le gouvernement français lui tend la main, lui déroule le tapis rouge, il s'agit d'une prime à l'impunité, à la dictature", a renchéri Guillaume Tene Sop, autre responsable du Code, dénonçant "le soutien insolent et arrogant à une dictature qui s'enrichit sur le dos des Camerounais" .
M. Biya entamait mardi une visite officielle en France et devait s'entretenir vendredi avec le président Nicolas Sarkozy. Le Premier ministre François Fillon s'est rendu en mai dans cette ancienne colonie, riche en pétrole, dont la France est l'un des principaux partenaires commerciaux.
Le Code a indiqué attendre de M. Sarkozy qu'il "exige du dictateur Paul Biya la mise sur pied d'une commission d'enquête indépendante internationale au sujet des massacres de février 2008".
Les autorités font état d'un bilan de 40 morts lors de ce mouvement social contre la vie chère et une révision constitutionnelle, mais l'Observatoire national des droits de l'Homme (ONDH) estime que ce chiffre s'élève à au moins 139 morts.
La diaspora camerounaise veut aussi que M. Sarkozy "et son épouse, Carla Bruni, qui a chanté pour Mandela" demandent à M. Biya "que tous les prisonniers politiques soient immédiatement libérés", a déclaré M. Tene Sop.
Le Code appelle également à ce que la France fasse pression sur M. Biya pour qu'il crée une commission électorale indépendante et "déclare ses biens et la provenance de ses biens".
De son côté, Odile Tobner, présidente de l'association Survie qui milite pour l'assainissement des relations franco-africaines, a dénoncé le "pacte franco-camerounais" . "La France soutient Biya et les multinationales françaises ont les coudées franches pour s'adjuger toutes les richesses du pays", a-t-elle déclaré.
Une quarantaine de Camerounais ont manifesté plus tard dans l'après-midi à proximité de l'Assemblée nationale, a constaté une journaliste de l'AFP.
Ils brandissaient une banderole sur laquelle on pouvait lire: "arrêtons le soutien aux dictateurs, soutenons les peuples africains, ensemble contre la Françafrique" , ainsi que des pancartes proclamant: "Biya assassin, Sarko complice".
L'ex patron du Parti socialiste, François Hollande, qui déjeunait à proximité, est venu à l'appel des manifestants pour leur apporter son soutien: "Nous devons faire pression pour que le président Sarkozy, en recevant Biya, dise que la démocratie n'est pas réservée à certains pays mais qu'elle est universelle" , a-t-il dit.

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Visite  :  Le Code perturbe la visibilité de Paul Biya

Le déplacement de Paul Biya a Bordeaux a donné plus d'espace au Code, reçu à l'Assemblée nationale par François Hollande.

Le drapeau du Cameroun flotte haut sur le ciel de l'hôtel Meurice, premier arrondissement de Paris. En ce 22 juillet, lendemain de l'arrivée du président camerounais dans les lieux, rien de spécial qui donne le sentiment de la présence dans les lieux d'un hôte de marque. On y entre donc de façon tout à fait naturelle, prend place dans les salons allongés de la grande salle d'accueil et prend plaisir à découvrir ce haut lieu de l'hôtellerie de luxe parisienne, qui enivre l'esprit avec la tonalité sombre de ses couleurs, ses lumières feutrées, et ces conversations silencieuses dont on n'entend que les sifflements lointains. Il faut alors se diriger à réception pour demander à voir quelques membres de la délégation officielle. M. Belinga Eboutou ? Le réceptionniste compose le numéro ; le téléphone somme : répondeur. Ensuite, René Sadi : lui non plus n'est pas en poste. C'est alors qu'il se souvient que tout ce monde est parti en déplacement "ce matin" pour ne devoir revenir que le lendemain. Je crois qu'ils sont à Bordeaux, dit-il. Combien de chambres ont-ils pris ? "Je ne sais pas, ils sont un certain nombre ; et même si je le savais, je ne vous le dirais pas, c'est quand même une information confidentielle". On sourit…

Il traîne dans les couloirs quelques personnages aux muscles hauts qu'on soupçonne rapidement d'être de la garde rapprochée de l'Homme. Ils regardent de façon suspicieuse, surtout les personnes à peau noire. C'est en effet que, de toutes les visites qu'a jusqu'ici faites Paul Biya en France, rarement il ne sera venu aux autorités camerounaise, aussi bien depuis le Cameroun que sur le territoire français, de prendre une telle allégorie de mesures, visant à faire en sorte que "les choses se déroulent bien". La publication, quelques jours plus tôt du fameux rapport sur les "biens mal acquis" est venu donner une tournure quasi dramatique à un déplacement que rien ne portait pourtant, au départ, à de telles indications.
Les groupuscules de contestation camerounais de l'étranger ont en effet battu le rappel de leurs troupes, mais surtout de leur propagande, en vue de faire en sorte que, loin du sentiment de sécurité qui les a souvent caractérisés sur la France, que pour une fois ils en viennent à sérieusement prendre peur. C'est clairement ce que traduit l'impressionnant dispositif de sécurité qui a été mis en place aux alentours de l'ambassade du Cameroun, rue d'Auteuil, où une manifestation avait été annoncée par des contestataires. Dans l'après-midi de mardi, pas moins d'une cinquantaine de policiers, solidement disposés, et regardant les gens de manière méchante.

Une mise en ordre qui a, pour beaucoup, été gratuite puisque ce n'est pas en ce lieu, en fin de compte, que les adeptes du Code se sont retrouvés, mais plutôt, fort habilement, devant l'Assemblée nationale. Là-bas, entre autres interlocuteurs, François Hollande et Pierre Moscovici, en plus de quelques représentants du Parti communiste français, pour accorder une oreille à ce que disaient les dénonciateurs du "dictateur Paul Biya". Hier, dans la matinée, le même François Hollande, probable candidat à la candidature du PS pour la présidentielle, a accordé une heure à Tene Sop et à ses collègues, où il leur a promis de faire en sorte que le "copinage" avec lequel Nicolas Sarkozy s'accoquine de toutes sortes de personnes "infréquentables" en Afrique cesse au plus vite. Satisfaits, les membres du Code sont repartis de là en se disant qu'ils avaient de solides raisons pour attendre vendredi, autre jour de leur démonstration de force en terre parisienne.

En attendant, c'est avec la police que M. Tene Sop, ancien leader estudiantin des années de braises à l'université de Yaoundé, a eu à s'expliquer : il a été appréhendé et mis sous séquestre avec un de ses amis, et sommé de se débarrasser de quelques uns des "vêtements provocateurs" avec lesquels il décrivait Paul Biya, en pleine rues de Paris, devant la conscience mondiale, rien de moins qu'un "assassin". Joint au téléphone, le leader du Code a estimé une telle attitude non exagérée, "au regard, explique-t-il, de ce que M. Biya a commis comme assassinats légaux dans le pays depuis qu'il est au pouvoir, notamment depuis les émeutes de février dernier" ? Pour vendredi, ce n'est pas tant devant l'Elysée qu'il leur sera possible de faire entendre leur voix, mais devant Matignon où, toutefois, ils négocient encore, avec la préfecture de police de Paris, des modalités de cette protestation.

Yves Eloundou à Paris Correspondance particulière

  http://www.quotidienmutations.info/juillet/1248330809.php


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Commentaires
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RASSEMBLEMENT DE LA JEUNESSE CAMEROUNAISE<br /> <br /> TEL 237 77 85 89 19<br /> SISMONDI BARLEV BIDJOCKA<br /> PORTE PAROLE-PAROLE DE LA JEUNESSE CAMEROUNAISE
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