Le Collectif des organisations Démocratiques et Patriotiques de la Diaspora Camerounaise, en abrégé CODE, est officiellement né le 08 décembre 2003 à Bruxelles, à l’initiative de jeunes progressistes Camerounais et avec comme membres fondateurs des organisations progressistes camerounaises. Il répondait ainsi à la volonté des membres fondateurs de fédérer toutes les forces patriotiques de la diaspora camerounaise et de contribuer plus efficacement à la lutte du peuple camerounais pour l'instauration d'une véritable démocratie au Cameroun et pour l’amélioration de ses conditions de vie. Le CODE est une organisation de droit belge, une association sans but lucratif, enregistrée au Moniteur belge depuis le 31 mai 2007.
Depuis décembre 2003, le CODE a déployé une campagne d’information, préférentiellement dans et vers l’Union Européenne, et de mobilisation de la diaspora camerounaise dans ce combat qui est le leur. Le CODE a ainsi rencontré plusieurs fois les autorités européennes.
Le CODE a également organisé plusieurs manifestations, rencontres, séances d’information, et débats en rapport avec la situation des droits humains au Cameroun, en soutien à des personnalités ou des groupes locaux qui œuvrent pour le respect des droits de l’homme et de la démocratie.
Lors des émeutes de février 2008 au cours desquelles plus de 200 personnes ont trouvé la mort en 3 jours, le CODE a été nommément ciblé par le régime de M. Biya. En effet, sur les antennes de Radio France Internationale, un dignitaire du régime, membre du Bureau politique de l’ex-parti unique toujours au pouvoir, avait accusé nommément le CODE d’être à l’origine de ces émeutes, ce qui fut démenti par le secrétaire exécutif du CODE sur les mêmes antennes. C’est dans ce contexte que, alors même que la situation était redevenue calme, M. Jacques Tiwa, expert-comptable directeur d’un cabinet de comptabilité et membre du Conseil National de la Résistance (organisation fondatrice et membre du CODE), a été abattu à bout portant et en pleine rue, le 28 février par des hommes en tenue, alors qu’il sortait de chez lui pour effectuer une course. Aucune enquête n’a jusqu’à présent été diligentée pour éclairer les circonstances de cet assassinat.
Lors de la visite de M. Paul Biya en France en juillet 2009, alors que les services de presse respectifs n’avaient pas annoncés ces questions à l’agenda, le CODE a réussi à mettre les questions des droits de l’homme et de la démocratie à l’agenda de la rencontre entre le président français Nicolas Sarkozy et son hôte camerounais. Le président français a ainsi appelé officiellement son hôte à faire plus « d’efforts » pour la démocratie et les droits de l’homme.
Le CODE continue de lutter pour le respect des droits humains, l’avènement d’une véritable démocratie au Cameroun et l’élévation du niveau de vie social, économique et politique des Camerounais.